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L’échappée d’île en île

« L’échappée d’Île en Île »

Un voyage à moto en Indonésie, par Mono500

Bienvenue en Indonésie !

Parmi tous les pays que j’ai eu la
chance de visiter et de parcourir à moto, l’Indonésie est sans nul doute celui
où l’accueil est le plus chaleureux. Personne ici ne semble jamais de mauvaise
humeur, et le large sourire qu’arbore chaque habitant est contagieux. Je roule,
béat, sur ma petite Honda 150cc, absorbé par ce moment unique. C’est clairement
ce souvenir que je garderai à jamais : des heures heureuses à explorer des
routes sinueuses, presque des chemins, serpentant le long des rizières en
terrasses ou des côtes sauvages de la Mer de Bali. L’humour et la décontraction
des habitants mettent immédiatement à l’aise, dans une atmosphère de sérénité
et de sécurité.

Indonesian salt harvesters working in the early morning light, raking the crystallized flats.

Salt rituals at sunrise — gestures carved by time and tide.

Ici, les motos sont presque
exclusivement de petites cylindrées. Le gouvernement impose en effet de lourdes
taxes sur les grosses motorisations. Résultat : on roule sur des 125, 150 ou
250 cm³. Je réalise que ces engins sont parfaitement adaptés au terrain de jeu
qui s’offre à nous. Et même si le petit moteur souffle un peu sur les raides
montées à flanc de volcans, elles restent, dans l’ensemble, un régal.

Sur Bali, et plus particulièrement dans
la grande ville du sud, le trafic est infernal. Le nombre incalculable de
scooters et de petites motos est impressionnant. On l’on se félicitera alors de
pouvoir se faufiler en douceur. Ici, tout le monde se déplace sur deux roues :
les familles chargées de nourrissons, de victuailles et d’enfants, les jolies
touristes en tenue légère filant d’un brunch à un cours de yoga, ou encore ces
Australiens bodybuildés qui poussent de la fonte entre deux sessions de surf. Même
les ouvriers du BTP transportent d’immenses tuyaux sur leurs petites brêles ou
traînent encore d’énormes bambous. Un joyeux désordre où chacun porte son
short, ses tongs et son t-shirt réglementaire.

Mais attention au crash ! Le port du
casque ? Peu respecté, ce qui offre aux forces de sécurité locales une belle
occasion de récupérer un petit billet auprès de touristes inconscients.

Un classique.

Bref, ici, on se la coule douce entre
surf et smoothies, bières au coucher du soleil et clubs de plage. C’est le pays
du sport et de la belle vie, instagrammable à souhait.


L’aventure commence vraiment lorsque je
récupère la team de l’agence Mono500. Une petite dizaine de clients
m’accueillent chaleureusement à l’hôtel avec un jeune guide dynamique, surfeur
et motard. La bande est mixte, certains rouleront en couple, mais de manière
générale, tout le monde enfourchera son petit trail perso. L’agence nous a fourni
des motos neuves, bien suspendues, qui s’avéreront idéales pour notre
entreprise. Ces fières Kawasaki Versys 250 sont équipées de porte-bagages et de
sacoches rigides, idéales pour y glisser un maillot de bain, de l’eau et les
indispensables tenues de pluie que nous bénirons sous les trombes d’eau
généreusement dispensées par la mousson.

Le réservoir de 17 litres est
gigantesque quand on voit ce que la bête consomme. Véritable chameau, on ne
fait que très rarement le plein. La machine est équipée d’un ABS efficace et de
bonnes suspensions, la rendant stable, confortable et sécurisante pour tout
type de pilote.

Après un copieux petit dej, on file aux
aurores vers le nord de l’île, échappant instantanément à la civilisation. Le
contraste est saisissant. Et l’on découvre des rizières à perte de vue avec
leurs paysans vêtus de leurs costumes traditionnels, coiffés de chapeaux
coniques en feuilles de latanier, qui pataugent dans la boue en poussant leurs
motoculteurs. Ces machines possèdent des roues métalliques gigantesques,
permettant aux courageux cultivateurs de les manœuvrer dans ces champs
submergés par 50 cm d’eau. Les hérons garde-bœufs, compagnons de labeur,
suivent les hommes et picorent inlassablement. Certains disent qu’ils sont liés
à « Dewi Sri », la déesse du riz, mais leur présence est en fait le triste
héritage d’une histoire politique assez sombre des années 60.

Mais restons sur de bonnes vibes
pour continuer notre périple.
Les petites routes au bitume impeccable
serpentent à travers l’île. Partout, des temples hindouistes en pierre sombre
se dressent à ciel ouvert, finement sculptés et ornés de dorures. Ici, les
divinités vont et viennent, jamais enfermées, toujours honorées lors
d’innombrables cérémonies. Il n’est pas rare de trouver une route fermée
quelques instants, le temps de laisser passer un convoi funéraire.

Bali s’offre langoureusement aux
visiteurs, et pour nous motards, c’est un terrain de jeu incroyable, bien
qu’une attention de tous les instants soit nécessaire. Les couchers de soleil
sur les plages de sable noir face à l’océan Indien sont à voir au moins une
fois dans sa vie.

Mono500, agence française rompue aux
voyages confortables à travers le monde, nous réserve de belles surprises en
matière d’hôtellerie, qui, de toute façon, est plutôt qualitative en Asie du
Sud-Est. Nous terminerons nos étapes d’environ 250 km quotidiens par des
soirées cocktails et d’excellents repas face à la mer ou aux rizières, les
pieds dans des piscines somptueuses. Des légions d’insectes cachés dans la
végétation alentour se chargent de la playlist musicale.

Portrait of an older Indonesian woman in white, standing among lush foliage.

Grace in silence — the presence of a lifetime, rooted in the land.

À la fin de la matinée du jour 4, nous
voici à rouler sur les pentes d’un volcan. Une petite partie « off-road » donne
un peu de fil à retordre aux pilotes novices, mais s’avère courte et sans
danger. La piste tortueuse s’enroule dans une coulée de lave durcie aux grosses
pierres alvéolées si légères. Le paysage est sombre, menaçant presque ; c’est
très impressionnant. Et très photogénique. Je me régale.

Il faut savoir que l’Indonésie est
située sur la « Ceinture de Feu du Pacifique » et que la région compte la plus
forte densité de volcans actifs sur la planète ! D’où les plages de sable noir,
la végétation luxuriante aux millions de tons de vert, et les bijoux en pierre
de lave que l’on trouve partout. L’expérience est brève mais inoubliable !

(Note à moi-même : J’ai roulé sur de la
lave !)

Et l’on termine cette « expédition »
par un massage dans un bain chaud, dans une sorte de station balnéaire à
l’architecture faite d’un curieux mélange des genres, reflets d’époques
différentes.

Allez, cap à l’est !

Après quelques heures de ferry, nous
débarquons à Lombok. Ici, l’islam remplace l’hindouisme, les mosquées les
temples et des voiles couvrent les visages féminins. Mais peu importe les
croyances, la gentillesse et l’accueil restent inchangés. L’île est plus
sauvage, épargnée par le tourisme de masse et l’urbanisation galopante. La
route côtière, avec ses lacets surplombant l’eau turquoise, est tout simplement
magique.

Un speedboat rustique mais authentique
nous emmène vers les Gili Islands. L’équipage est formé de jeunes pêcheurs
baladant les touristes à leurs heures perdues. Comme toujours, la bonne humeur,
les blagues et les sourires sont de mise. Les Gilis sont pour une fois désertes
et c’est tant mieux !

On plonge au milieu de coraux éclatants,
de tortues marines majestueuses, de murènes.

L’impression de nager dans un aquarium.

Des pêcheurs locaux nous font choisir
leurs prises du jour, pleines de couleurs chatoyantes. Leurs poissons font
saliver et sont, de fait, un vrai régal pour les papilles des voyageurs
affamés.

De retour sur un énième ferry pour
continuer l’aventure, je fuis la cabine glaciale où le dernier « Alien » hurle
à plein volume. En quête de calme, je me retrouve dans le poste de pilotage à
savourer une mangue avec le capitaine et son équipage, qui me laissent même
prendre la barre pour la photo !

(Note à moi-même : j’ai piloté un ferry
!)

Nous débarquons ensuite à Sumbawa, une
île agricole et sauvage. Rouler ici est magique : jungles d’arbres
gigantesques, lianes, routes bordées de petits singes nerveux au moindre
croisement de regard, le tout bercé par les vagues hypnotiques du chant des
insectes qui résonne comme un opéra naturel.

Au petit matin, retour à bord d’un
speedboat, cap au large, pour une plongée hors du commun. Après une heure et
demie de navigation sur une mer d’huile, nous rejoignons un bateau de pêcheur
qui rejette du krill à l’eau. Mi-bateau, mi-plateforme, l’espèce de gros «
Jukung » - bateau traditionnel Indonésien-  est installée ici pour plusieurs semaines
d’une pêche au filet statique, ou « dormante ».

Et l’on s’équipe pour un snorkeling du
troisième type.

On plonge dans l’eau profonde, sans
fond, et quelques instants plus tard, les seigneurs des lieux nous encerclent
en silence : trois gigantesques requins-baleines nous tournent autour, dans une
danse majestueuse et silencieuse que je ne suis pas près d’oublier. Là, au
milieu de l’océan Indien, loin de toute terre, ces géants glissent autour de
nous avec une élégance rare avant de s’enfoncer dans les profondeurs sombres.

Underwater view of a whale shark gliding gently through the deep blue.

Weightless encounter — the whale shark drifts through a liquid cathedral.

De toutes les expériences que l’on peut
vivre en explorant la planète, voilà ce que l’on appelle un moment inoubliable.
On se sent petit et vulnérable, face à ces créatures aussi gigantesques que
délicates : à aucun moment l’animal de plus de 8 m de long ne touche un bateau
ou un plongeur. Leur lente ondulation sous-marine est millimétrée. Curieux mais
jamais agressifs, les seigneurs nous observent, curieuses créatures que nous
sommes.

Notre périple devait nous mener
jusqu’au parc national de Komodo. Le voyage est ainsi articulé : tout le monde
se retrouve à Bali, puis roule d’île en île jusqu’à rejoindre Komodo, pour un
retour par avion tandis que les motos sont rapatriées par camion. Mais comme un
voyage n’est jamais réellement écrit à l’avance, le volcan Lewotobi Laki-Laki
en a décidé autrement.

En pleine éruption au moment où nous
nous apprêtions à embarquer sur notre dernier ferry, il force les autorités à
évacuer des milliers de personnes, nous contraignant à opérer une retraite
tactique : retour à Bali par la route, avec nos motos. J’avoue
personnellement préférer cette option, qui rallonge le plaisir.

Nous nous promettons de revenir quand
la montagne furieuse sera apaisée, pour saluer ces fameux animaux presque
préhistoriques : les dragons de Komodo.

Ce voyage restera gravé dans ma mémoire
: un moment de paix hors du temps, riche de rencontres, de rires et de
découvertes. Mono500 et son boss, Gauthier Deschamps, ont le chic pour dégoter
les meilleurs spots et réserver de belles surprises aux aventuriers, tant
débutants que confirmés. Comme d’habitude, je repars avec des centaines
d’images sur mon disque dur… et encore plus dans la tête.

Afin de terminer le voyage en toute
sérénité, je m’octroie quelques jours off et me dégote une « rumah » dans un
écrin de verdure protégé au sud de Canggu. Sur pilotis, c’est une ancienne
bâtisse pittoresque importée de Sumatra.

Et à 45 € la nuit, j’ai fait l’affaire
du siècle ! Quelle paix ! Quelle beauté !

Le voyage avec Mono500 dure 12 jours et
je vous invite donc chaleureusement à aller jeter un œil à son site : www.mono500.com. Mais attention, préparez votre
passeport ! Vous allez craquer !

Local Indonesian man, bare-chested, standing in front of a rustic village house.

Earth and sun etched into the skin — a portrait of rural resilience.

“The Great Escape, from one island to another”

A Motorcycle Journey Through Indonesia by Mono500


Welcome to Indonesia!

Of all the
countries I have had the chance to visit and explore by motorcycle, Indonesia
is undoubtedly the one with the warmest welcome. No one here ever seems to be
in a bad mood, and the broad smile worn by every inhabitant is contagious. I
ride, blissfully, on my little Honda 150cc, absorbed in this unique moment.
This is clearly the memory I will cherish forever: happy hours exploring
winding roads, almost trails, snaking along terraced rice fields or the wild
coasts of the Bali Sea. The humor and laid-back attitude of the locals
immediately put you at ease in an atmosphere of serenity and safety.

Here,
motorcycles are almost exclusively small-displacement. The government imposes
heavy taxes on larger engines. As a result, people ride 125cc, 150cc, or 250cc
bikes. I quickly realize that these machines are perfectly suited to the
playground ahead of us. And even if the small engine struggles a bit on the
steep volcanic climbs, they remain, overall, a joy to ride.

In Bali,
particularly in the large southern city, the traffic is hellish. The sheer
number of scooters and small motorcycles is staggering. You’ll be glad you can
weave through smoothly. Everyone here gets around on two wheels: families
loaded with babies, groceries, and children; stylish tourists in light outfits
zipping from brunch to yoga class; and those Australians pumping iron between
surf sessions. Even construction workers haul massive pipes on their little
bikes or drag enormous bamboo poles. A cheerful chaos where everyone wears the
standard equipment: sport shorts, flip-flops and T-shirt.

But watch out
for crashes!

Helmets?

Rarely worn,
which gives local security forces a great excuse to pocket a little bribe from
careless tourists.

A classic.

Here, life is
easygoing, between surfing and smoothies, sunset beers, and beach clubs. This
is the land of sports and the good life, Instagram-perfect in every way.


The Adventure
Begins

The real
adventure starts when I meet up with the Mono500 team. A small group of clients
warmly welcomes me at the hotel, along with a young, dynamic guide—both a
surfer and a biker. The group is mixed; some will ride as couples, but for the
most part, everyone will have their own small trail bike. The agency has
provided us with brand-new motorcycles with excellent suspension, which will
prove ideal for our journey. These sturdy Kawasaki Versys 250s come equipped
with luggage racks and hard saddlebags, perfect for stashing a swimsuit, water,
and the essential rain gear we will be grateful for under the torrential
monsoon downpours.

With a 17-liter
tank, the bike is a true camel—refueling is rare. It has effective ABS and good
suspension, making it stable, comfortable, and reassuring for any rider.

After a hearty
breakfast, we head north at dawn, instantly escaping civilization. The contrast
is striking. We discover endless rice fields with farmers dressed in
traditional attire, wearing conical hats made of latania leaves, wading through
the mud as they push their motorized tillers. These machines have enormous
metal wheels that allow the brave cultivators to maneuver them through fields
submerged under 50 cm of water. Cattle egrets, their faithful companions,
follow the men and tirelessly peck at the ground. Some say they are linked to
Dewi Sri,” the goddess of rice, though their presence is
actually a remnant of a dark political history from the 1960s.

But let’s keep
the good vibes going on our journey.

The perfectly
paved roads wind through the island. Everywhere, dark stone Hindu temples stand
open to the sky, finely carved and adorned with gold embellishments. Here,
deities come and go, never confined, always honored in countless ceremonies.
It’s not uncommon to find a road briefly closed to allow a funeral procession
to pass.

Bali seduces
visitors effortlessly, and for us motorcyclists, it’s an incredible
playground—though it requires constant attention. The sunsets over the black
sand beaches facing the Indian Ocean are a must-see at least once in a
lifetime.

Mono500, a
French agency well-versed in comfortable travel worldwide, has some great
surprises in store for us in terms of accommodations—which, in any case, are
generally high quality in Southeast Asia. We will wrap up our daily 250-km
rides with cocktail evenings and excellent meals by the sea or in rice fields,
our feet dipped in luxurious pools. Hidden legions of insects in the
surrounding vegetation provide the background music.


Riding on Lava

By midday on
day four, we find ourselves riding up the slopes of a volcano. A short off-road
section challenges the novice riders a little but is brief and safe. The
winding track snakes through a hardened lava flow, with large, porous stones so
light they seem unreal. The landscape is dark, almost menacing; it’s incredibly
impressive.

And incredibly
photogenic. I’m loving it.

Indonesia sits
on the ”Pacific Ring of Fire” and has the highest density of
active volcanoes on the planet! This explains the black sand beaches, the lush
vegetation with millions of shades of green, and the lava stone jewelry found
everywhere. The experience is brief but unforgettable!

(Note to self:
I rode on lava!)

We end this
expedition” with a hot bath massage in a seaside resort
featuring a curious mix of architectural styles, reflecting different eras.


Heading East!

After a few
hours on a ferry, we land in Lombok. Here, Islam replaces Hinduism, mosques
take the place of temples, and veils cover the faces of women. But regardless
of beliefs, kindness and hospitality remain unchanged. The island is wilder,
spared from mass tourism and rampant urbanization. The coastal road, with its
winding paths overlooking turquoise waters, is simply magical.

A rustic yet
authentic speedboat takes us to the Gili Islands. The crew consists of young
fishermen ferrying tourists in their spare time. As always, laughter, jokes,
and smiles abound. For once, the Gilis are deserted, and that’s a blessing!

We dive into a
world of dazzling coral, majestic sea turtles, and moray eels.

It feels like
swimming in an aquarium.

Local fishermen
let us choose from their fresh catches, shimmering with colors. Their fish are
mouthwatering and an absolute delight for our hungry travelers.

Back on yet another
ferry, continuing our adventure, I escape the freezing cabin where the latest
“Alien” movie blares at full volume. Seeking peace, I find myself in
the pilothouse, savoring a mango with the captain and his crew, who even let me
take the helm for a photo!

(Note to self:
I piloted a ferry!)

We then arrive
in Sumbawa, a wild agricultural island. Riding here is magical: jungles of
towering trees, vines, roads lined with jittery little monkeys at every glance,
all set to the hypnotic waves of insect songs—a natural symphony.


Meeting with
Giants

At dawn, we
board a speedboat and head offshore for a one-of-a-kind dive. After an hour and
a half on a glassy sea, we reach a fishing boat releasing krill into the water.
This large “Jukung” – a traditional Indonesian boat – is stationed
here for weeks, using a static net fishing method.

We gear up for
an extraordinary snorkeling experience.

Diving into the
deep, bottomless water, we are soon surrounded in silence by the true rulers of
these waters: three gigantic whale sharks circle us, engaging in a silent,
majestic dance I will never forget. Here, in the middle of the Indian Ocean,
far from any land, these giants glide around us with rare elegance before
disappearing into the dark depths.

Of all the
experiences one can have while exploring the planet, this is what you call an
unforgettable moment.


An Unexpected
Ending

Our journey was
supposed to take us to Komodo National Park, but as no trip is ever fully
written in advance, the erupting “Lewotobi Laki-Laki” volcano had other
plans. Forced to turn back, we ride our motorcycles all the way back to Bali. I
actually prefer this option—it prolongs the pleasure.

This journey
will forever be etched in my memory: a moment of peace outside of time, filled
with encounters, laughter, and discoveries.

As usual, I
return with hundreds of images on my hard drive… and even more in my mind.

To end the
journey in complete serenity, I take a few days off and find myself a “rumah”
in a secluded green haven south of Canggu. Built on stilts, it’s a charming old
house imported from Sumatra.
And at €45 per night, I struck
the deal of the century! Such peace! Such beauty!

The Mono500
trip lasts 12 days and cost 4810€.

I warmly invite
you to check out their website:

https://www.mono500.com/road-trip-moto/indonesie-echappee-dile-en-ile/

But beware, get
your passport ready!

You’re going to
fall for it!

Young Indonesians dressed in traditional ceremonial clothing during a village ritual.

Inheritance in color — the next generation wears the memory of their people.

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