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Balkan Rally in 2024

Balkan Rally 2024

“On
the Road to the Adriatic”

(Please scroll down for the French version)


Classic car driving on coastal road along sea, hills in the distance.

Cruising the coast, the horizon opens.

In early September 2024, I set off once again to
Eastern Europe to participate in the new edition of the Balkan Rally. This regularity race on open roads begins
in Budapest, the majestic Hungarian capital and ends along the Montenegrin
Adriatic coast.

Budapest is a city of contrasts, where a fierce
struggle between its communist past and avant-garde future takes place. It
won’t be long before there are more vegan restaurants here than traditional
bars serving goulash!

I reunite with the team: Levente, the race director;
Jano, CEO of GoBeyond, the agency overseeing the adventure; Mendi, head of
operations; along with Peter, Wolfgang, Zsolt, Gunter, Panni, and a joyful crew
of enthusiasts, bustling like ants.

The day before the departure, we attend the Opening Ceremony in front of Budapest’s Polytechnic
University, an 18th-century architectural gem. This grand venue, with its
dizzying ceilings and stern busts, creates a solemn atmosphere. Outside,
spectators watch a parade of youngtimers: here, a Ferrari Mondial slides between
Mercedes SL coupés and an Austin-Healey Frogeye, which looks tiny next to the
impressive Chevelle, its V8 cylinders purring in slow, rhythmic bursts. Beer
and wine flow freely, and conversations buzz.

The Balkan Rally gathers a variety
of vehicles split into several categories, each with its unique character. The
2024 edition brings together 52 cars, 34 motorcycles, and 160
participants from 14 different countries—a lovely melting pot.

The Classics include vehicles
manufactured before 1990, like the 1979 Mitsubishi Celeste in its burgundy
livery. Then there are the “Effet de Surprise” (yes, in French in the text):
unique machines, such as a fully chromed, three-wheeled Morgan driven by a
smiling couple braving the Serbian storm awaiting us on Day 4.

The Modern Classics feature
vehicles with designs inspired by the past, such as the 2014 Porsche 911
Carrera S. Meanwhile, the Wingman category highlights
vehicles with bold style, like the BMW E36 Cabriolet—perfect for cruising (or
showing off) by the sea.

Panoramic view of rugged green mountains and a winding river valley.

Mountain curves and deep-blue rivers below.

In a regularity competition, the goal is to adhere to
speed limits while calculating the ideal time to reach the finish line, hitting
checkpoints where crews must solve riddles. Set in remarkable locations, these
stops offer opportunities to enjoy the journey while working your brain. A
little sightseeing never hurts.

And of course, navigation is done exclusively with a paper roadbook.

The next day, we cross Hungary. This flat,
agricultural country, where time seems frozen, still bears the marks of its
communist past. A legacy of forced collectivization, every village looks alike.
However, a few monuments, churches and castles bear witness to a deeper and
richer history.

The following day, we head for Serbia. I suddenly
realize I’ve lost my Yamaha Tenere’s paperwork. Thanks to an Austrian Ducati
registration card lent by a friend, I cross the border—nervous that an official
might discover the trick. But it passes smoothly. I’ll cross other borders like this, always
with a pounding heart. That’s part of the adventure, though: tense moments that
turn into funny anecdotes once you’re back home.

Southern Serbia reveals a more mountainous and rustic
landscape. After the traffic jams of Belgrade, we tackle winding roads at over
1300 meters in altitude. Last year’s experience taught me to pack light, a
rookie mistake that becomes clear when torrential rain and cold accompany me
all day. Riding 300 kilometers while shooting photos and shielding myself from
the elements proves exhausting. But the memories are worth the effort.

After Serbia’s gray skies, Montenegro unfolds before
us, revealing a land of breathtaking beauty. We cross Durmitor National Park, a UNESCO World Heritage site.
This unique place is unlike anything I’ve experienced before. Wild horse herds
gallop freely as we pass glittering lakes and towering canyons. The winding,
perfectly maintained roads are a true playground for elegant automobiles.

The Montenegrin stage concludes in the stunning Bay of Kotor. Sunlight dances on the waves as evening
approaches. A hint of Italy lingers in the air as we savor local culinary
specialties during a well-deserved meal. I soak in the beauty of the
setting—the choppy sea, laughing grandmothers basking in the sun.

The evening is filled with the Closing Ceremony, complete with an awards presentation
and grand dinner.

Two additional stages extend the journey into Croatian
territory for those eager to continue the adventure. Over two days, we’ll
explore an island, board ferries… The trip goes on, but the rally itself is
officially over.

I’m already looking forward to the 2025 edition, which will take us through the wild,
unexplored routes of Slovenia.

I warmly invite you to discover the route here:

https://greatbalkanrally.com/

To be
continued…


Balkan Rally 2024
« Sur la route de l’Adriatique ».


Interior view of vintage car dashboard and steering wheel mid-road, mountains ahead.

Steering through time, one gear at a time.

Début septembre 2024, me voilà reparti en Europe de l’Est
pour participer à la nouvelle édition du « Balkan Rally ». Une
épreuve de régularité sur route ouverte, qui débute à Budapest, majestueuse
capitale hongroise et qui se termine sur les bords de l’Adriatique monténégrine.

Budapest est une ville pleine de contrastes, terrain d’une lutte
acharnée entre un passé communiste et un futur avant-gardiste. On y trouvera
bientôt plus de resto vegans que de bouges servant des goulashs !

Je retrouve l’équipe : Levente, le directeur de course, Jano,
CEO de l’agence GoBeyond qui chapote l’aventure, Mendi, cheffe des opérations,
ainsi que Peter, Wolfgang, Zsolt, Gunter, Panni et toute une joyeuse bande de
passionnés, affairés comme des fourmis.

La veille du départ, nous assistons à l’« Opening
Ceremony », devant l’université polytechnique de Budapest, joyau
architectural du XVIIIe. Ce lieu imposant, avec ses plafonds vertigineux et ses
bustes sévères, créé une ambiance bien solennelle. Sur le parvis, le public
assiste au balai des youngtimers, ici une Ferrari Mondial se glisse entre des
coupés Mercedes SL et cette Austin-Healey Frogeye qui parait si petite à côté
de l’impressionnante Chevelle, ronronnant au rythme des lents vas-et-viens de
ses 8 cylindres en V.

La bière et le vin coulent à flots et les conversations vont
bon train.

Le « Balkan Rally » regroupe donc des véhicules très
variés, répartis en plusieurs catégories en fonction de leur propre caractère.
Ce cru 2024 réuni 52 autos, 34 motos pour 160 participants de 14 pays
différents.

Un bien joli « melting pot ».

On retrouve donc les « Classics », véhicules
manufacturés avant 1990, comme cette Mitsubishi Celeste de 1979 dans sa livrée
bordeaux. Les « Effets de surprise » (en français dans le texte) :
des machines au caractère unique, à l’image de cette Morgan à trois roues, tout
en chrome, conduite par un couple tout en sourire sous la tempête serbe qui
nous attendra au jour 4. Les « Modern classics » sont des véhicules
au design inspiré du passé, comme cette Porsche 911 Carrera S de 2014. Quant à
eux, les « Wingman » sont des engins au style affirmé, comme cette
BMW E36 cabriolet, parfaite pour flâner (ou frimer) en bord de mer.

Sur une compétition de régularité, il s’agit de respecter
les limitations de vitesse tout en calculant le temps idéal pour rallier
l’arrivée, sans manquer les checkpoints où chaque équipage doit résoudre des
énigmes. Placés dans des lieux remarquables, ces arrêts offrent l’occasion de
profiter du voyage tout en sollicitant ses méninges.

Un peu de tourisme ne nuit pas. 

Et bien sûr, la navigation se fait exclusivement au roadbook
papier.

Le lendemain, on traverse la Hongrie. Ce pays plat,
agricole, où le temps semble s’être figé, porte encore les traces de son passé
communiste. Héritage d’une collectivisation forcée, tous les bleds se
ressemblent. Quelques monuments, églises ou châteaux, témoignent cependant d’une
histoire plus ancienne et bien plus riche.

Le lendemain, cap sur la Serbie. Je me rends soudain compte
que j’ai égaré les papiers de ma Ténéré. Grâce à une carte grise de Ducat’
autrichienne que me prête un ami, je traverse la frontière, un peu stressé que
le fonctionnaire découvre la supercherie. Mais ça passe « crème ». Je
continuerai d’ailleurs à franchir d’autres douanes ainsi, toujours le cœur un
peu battant. Mais c’est aussi ça l’aventure, ces moments de tension qui
deviennent des anecdotes marrantes une fois rentré à la maison.

Le sud de la Serbie nous dévoile un paysage plus montagneux
et rustique. Après les embouteillages de Belgrade, nous nous engageons sur les
routes sinueuses, à plus de 1300 mètres d’altitude. L’expérience de l’année
passée m’a poussé à ne pas m’encombrer d’équipement, une erreur de débutant qui
se fait sentir lorsque la pluie torrentielle et le froid décident de m’accompagner
toute la journée. Piloter 300 kilomètres tout en shootant et tout en se protégeant
des intempéries, s’avère épuisant. Mais les souvenirs que je ramène valent bien
l’engagement.

A motorcycle rider on narrow mountain road surrounded by hills and forests.

Two wheels, one path—through rugged landscapes.

Après la grisaille serbe, le Monténégro s’ouvre devant nous,
révélant un pays de toute beauté. Nous traversons le parc national du Durmitor,
classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce lieu unique ne ressemble à rien de
ce que j’ai pu découvrir lors de mes précédents voyages. Des troupeaux de
chevaux sauvages galopent librement, tandis que nous progressons entre lacs
scintillants et canyons vertigineux. La route, sinueuse et parfaitement
entretenue, est un véritable terrain de jeu pour élégantes automobiles.

L’étape monténégrine se termine dans la splendide baie de
Kotor. Les vaguelettes clignotent sous le soleil qui décline. Un parfum
d’Italie flotte dans l’air et il est temps de savourer les spécialités culinaires
locales lors d’un repas bien mérité. J’admire la beauté du lieu, la mer
houleuse, les grands-mères qui se dorent la pilule en riant.

La soirée sera occupée par la « closing ceremony »
avec remise de prix et grand diner.

Deux étapes prolongent le voyage sur les terres croates pour
les équipages désireux de poursuivre l’aventure. Pendant deux jours, nous
explorerons une île, embarquerons à bord de ferries… Le voyage se poursuit,
mais le rallye, quant à lui, est bien terminé.

Déjà, je me projette dans l’édition 2025 qui nous fera
découvrir les itinéraires sauvages et inexplorées de Slovénie.

Je vous invite chaleureusement à découvrir la route
ici : https://greatbalkanrally.com/

To be continued…

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